Aeron - Don't touch me

Artless
Nom & Prénom: Aeron Nathan Alexanders
Date & Lieu de Naissance: 26 aout 1988 à Sydney
Profession: Flic
Statut: Presqu'en couple
Groupe:Habitant

▬ LET YOURSELF LET GO

« Dire ce que l’on est et se décrire soi même ne sera jamais qu’une partie de la vérité. Car qui peut prétendre pouvoir objectivement définir sa propre personnalité? »

Il est compliqué de pouvoir voir ses défauts et qualités avec autant d’impartialité avec laquelle vous décririez votre meilleur ami. Quoique vous êtes toujours influencé par des sentiments bien humain qui vous empêche de noter tel ou tel défauts, car évidemment les qualités, on aurait plutôt tendance à les rajouter.

Je suis une personne pragmatique, le rêve est bannit de mon vocabulaire pour le moment, je ne pense qu’à ma réussite professionnelle, comme beaucoup. Du moins je l'étais avant de tomber amoureux. J’aime apprendre, sur moi-même ou la réalité de ce monde, comprendre ce que je vois ou encore ce que je ne peux pas voir sans justement assimiler les différentes clefs me permettant d’y accéder. Pourtant, je suis très associable et démarqué des autres. En apparence sûr de moi-même dans la plupart des cas, je suis également d’une fierté très marquée, ce qui me pousse à vouloir gagner chaque set que je peux jouer. Je sais me montrer un adversaire redoutable car je ne laisse jamais rien tomber, je ne suis pas du genre à reculer. Mais en réalité, ce que je ne montre à personne, c’est ma propre faiblesse. Je n’ai en fait pas du tout confiance en moi et encore moins dans cet amour pour Jenna.

Je ne tiens pas à paraître faible pourtant et de ce fait je ne montre rien de moi-même. Je garde pour moi mes ressentis et mes sentiments sauf avec les personnes auxquels je tiens. Entouré d’une carapace solide, je n’accepterais jamais de flancher ou autre. Trop de fierté distillée dans mon sang, même si un être humain ne pourra jamais s’empêcher d’avoir peur. Sentiment que je n’avais jamais connu avant de la connaître.

Je suis également très dur. Je peux voir quelque un mourir devant moi sans bouger le petit doigt. Je suis devenu insensible et lointain. Je ne sais pas si j’arriverais à changer un jour, je l’espère simplement quoique….

▬ SAY GOODBYE TO THE WORLD YOU THOUGHT YOU LIVE IN.

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Comment avez-vous connu le forum ? :

▬ SO HUMAN AS I AM, I HAD TO GIVE UP MY DEFENCES.

Le vent soufflait étrangement cette nuit là. Levant la tête vers le ciel, je la tournais en tout sens, comme pour la retrouver. Je ne savais pas comment faire, je ne faisais que la chercher du regard en l’appelant désespérément. Quand soudainement je la vis. Au loin, devant mes yeux ébahis, elle était là, les cheveux lâchés au vent, sa longue chevelure brune alors que dans la pénombre de ce paysage aride et tué par la chaleur, ses yeux émeraude luisait emplis d’une tristesse que je ne comprenais pas. J’avais beau l’appeler, lui demander de revenir, la supplier de me revenir, elle ne bougeait pas, le dos voûté, chantant une mélodie à la fois poignante et douloureuse sur un être disparut.

Petit, je ne pouvais comprendre ce rêve bien que je savais qui était cette femme que je ne cessais d’appeler. Ma mère avait disparut lors de mes six ans, dans un accident de voiture sur la route de la ferme que l’on occupait pendant les vacances. Étrangement, cet événement me tua et tua la confiance que je pouvais avoir confiance en moi. Perdre ma mère, la seule personne qui me comprenait et à laquelle je pouvais me confier était comme perdre une part de moi-même. Mais à six ans, nous n’avons pas réellement conscience de ce qui peut nous toucher au point de nous blesser profondément. Ma vie a changée, je fus laissé à la garde de mon père qui se maria avec ma tante, à savoir la sœur de ma mère, sa sœur jumelle. Je ne posais pas de question devant cette ressemblance, sachant simplement qu’elle m’adopta légalement, devenant ma mère aux yeux de la lois. Mais pas aux miens. Sans savoir pourquoi, je la détestais et je sentais que la réciprocité était tout aussi vraie. Elle me détaillais souvent avec cet œil noir, essayant de me rabaisser à la moindre occasion et surtout sur la question de la danse. Car j’étais un passionné de hip hop, un danseur dans l’âme. Ma mère m’y avait inscris à cinq ans et depuis je n’avais jamais arrêté. Mais ce n’était pas au goût de ma tante que je sois si douée t je compris quelques temps plus tard qu’en réalité, elle détestait sa sœur et qu’elle reportait sur moi toute sa haine.

En grandissant, je me suis donc replié sur moi-même. Associable au départ, je ne parlais à personne, développant une certaine arrogance avec laquelle j’envoyais balader chaque personnes qui tentaient un rapprochement. Je n’avais plus confiance en personne, pas même en moi-même. A force de me faire passer pour une raté, de m’humilier en s’acharnant, de l’entendre chaque jour de ma vie le dire, je finis par me demander si elle n’avait pas raison, surtout que mon père ne prenait jamais la peine de me défendre. Je compris plus tard qu’en réalité, il n’avait épousé ma tante que par volonté de garder vivante ma mère dans son cœur. Une belle erreur car il avait épousé son contraire, elle n’en avait bien que le physique. Elle respirait la pourriture. Malgré le fait qu’elle faisait apparaître chez moi un côté un peu fragile,je n’avais qu’un moyen pour me défendre contre ses piques, à savoir me valoriser et me mettre en avant. Lui prouver qu’elle avait tort sur des faits que de moi-même je n’aurais jamais souligné. Mais à force, je m’habituais à ce genre de répliques non modestes et je pris l’habitude de me défendre de cette façon, me sentant sans cesse agresser et ce par tout le monde. Je suis devenu indifférent et froid, me protégeant contre une souffrance que je n’avais déjà que trop ressentit avec la disparition de ma mère. Mais surtout je désirais m’en sortir.

Échapper cette maison que je ne supportais plus et à la présence acariâtre de cette femme qui souillait le visage de ma mère et donc son souvenir. Mon père buvait souvent, devenant alcoolique, et je devais vivre en les voyant cette femme tenter de me détruire tout en s’accaparant mon père que, visiblement, elle aimait à la folie. Mais partir devait signifier avoir un projet et je tenais à devenir un danseur professionnel. Mais évidemment quand ma tante eut vent de cette envie, elle me prit à part pour me descendre une fois de plus. J’aurais dû rester sourd mais je ne pouvais m’empêcher de me demander si elle avait raison. Du coup j’abandonnais une nouvelle fois,me refermant encore davantage sur moi.

Pourtant, je réussis à conclure avec mes parents de me laisser aller vivre avec ma grand-mère sur la côte. Souvent en voyage, j’avais son appartement pour moi seul et je pouvais ainsi essayer de repartir du bon pied. Mais je n’arrivais à me défaire de ce bouclier d’associable et superficiel qui dissimulait simplement mon manque de confiance. J’étais loin d’être superficiel en réalité, mais je dégageais cette image pour qu’on me laisse tranquille. Mais en grandissant et vers l’âge de quinze ans, je commençais à devenir un coureur de jupon. La peur de m’attacher était forte, de revivre la perte d’un être cher, si bien que je couchais la nuit sans sentiment pour personnes. J’étais cependant loin d’être un gougeat, je prévenais que je ne pouvais être pris, qu’il n’y aurait rien de plus. Ma façon de parler et ma manière d’être plaisait en général et ainsi, j’étais très peu souvent sans femmes à mon bras. Surtout que le métier que je m'étais choisit par la suite attirait la gente féminine. Etre flic provoquait deux réactions. L'admiration ou alors le mépris intense. J'avais choisit cette profession pour une autre raison, pour montrer tout simplement que je vallais quelque chose. Je ne m'ennuyais donc pas. Jusqu’à elle. Ma vie changea.

Elle est arrivée et je lai de suite remarquée. Belle, rafraîchissante et surtout différente. Comme toutes les autres, j’essayais de la draguer mais finalement elle prit le contrôle de la situation. Malgré moi je m’attachais à elle et complètement si bien que nous sommes devenus de vrais amis. Mais bien entendu…. Notre situation se compliqua le jour où nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Je n’avais jamais fait l’amoura avec autant de passions, de sauvagerie et d’envie. Si bien que l’expérience se réitéra sans que je lui dise que je ne pouvais plus coucher avec d’autre femmes qu’elles. J’avais bien essayé mais je n’éprouvais plus d’envie et ne pensais qu’à elle. Lorsqu’elle tomba enceinte et que je vis ma réaction presque joyeuse, je compris que j’étais tombé éperdument amoureux d’elle. Mais je n’ose lui dire, de peur de me prendre une claque à nouveau.