Coffs Harbour
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 I want to see you [Jenna]

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Aeron n. Alexanders

Aeron n. Alexanders

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I want to see you [Jenna] Vide
MessageSujet: I want to see you [Jenna]   I want to see you [Jenna] EmptySam 13 Fév - 19:17

    Le matin se levait à peine sur la ville alors que je me plaquais contre un mur pour regarder la scène plus loin dans la rue. Me penchant sur mon gilet par balle, je vérifiais également mon arme en la rechargeant rapidement avant de pénétrer la boutique par l’entrée dégagée par mon équipe. Le chef veillait du dehors tandis qu’on se faufilait par les conduits d’aérations pour atteindre la pièce où étaient retenus les otages. Ouvrant une grille, je me faufilait et me laissais tomber dans la pièce en braquant le type de mon arme. « Lâche tout! » Le fixant, je ne le quittais pas des yeux tout en le visant sans faillir. Cependant, il avait un sourire qui ne me plaisait mais vraiment pas, comme si mon intervention pour le moment en solitaire ne le touchait pas. Relevant légèrement la tête, je le fixais mauvais avant de réitérer mon ordre quand je remarquais qu’il fixait un point derrière moi. Vif et l’esprit prompt, je me baissais évitant un coup d’une masse de muscle assez imposante, tandis que je lui balançais mes jambes dans les siennes, le faisant tomber sur le sol. Du moins c’Est-ce que je crus car je sentis soudainement sa main sur ma gorge, me plaquant au mur tandis que le second arrivait pour me prendre mon arme avant de parler dans une langue que je ne comprenais pas. Lâchant la main qui m’étranglait à moitié, je glissais la main dans la poche afin de prendre mon couteau mais quelque chose m’en empêcha. Une vision de cet homme qui tenait ma propre arme à bout portant. Je le fixais et je ne pus que penser à Jenna alors qu’il s’apprêtait à tirer. Jenna…..

    M’asseyant sur le lit, je retirais les tubes qui jaillissait un peu de partout pour rien tandis que cette affreuse blouse blanche me faisait frémir d’horreur. Je détestais les hôpitaux et je ne comptais pas y rester pour une blessure bénigne. Me relevant, je me rhabillais rapidement avant d’enfiler mes lunettes de soleil, regardant dans le miroir intensément tandis que le soleil pénétrait à flot. J’avais foncé tête baissée et même si j’avais contribué à détourner l’attention de l’homme, j’avais même réussit à l’arrêter ensuite mais je n’étais pas fier de moi. Pour le chef, je demeurais un de ses meilleurs éléments mais je ne me trouvais pas si bon. Je faisais toujours à mon sens une erreur qui aurait pu s’avérer fatale, et aujourd’hui, c’était celle de ne pas avoir vu l’homme qui se cachait derrière moi. Sans l’autre imbécile je l’auriez vu. Frappant du poing, je brisais la vitre en grimaçant de douleur là où la balle n’avait fait que m’effleurer.

    Je ne pensais qu’à elle alors que je sentais la fin arriver. J’avais réussit à changer pour elle, parce que j’étais tombé amoureux d’une femme magnifique et qui aurait certainement mérité mieux que moi. Bien mieux même et je ne savais toujours pas pourquoi elle m’avait choisit. Cependant, je voulais la revoir et je voulais surtout tout donner pour elle et notre enfant. Celui qui grandissait dans son ventre, qui mûrissait, étant le fruit de notre amour. Serrant mes dents fortement, je plongeais pour donner un grand coup de genoux à celui qui me tenait tandis que le second tiré. Mon mouvement m’ayant décalé, la balle ne fit que me frôler, tailladant mon bras qui se mit à saigner abondamment, alors qu’un hématome se formait déjà. Me dégageant brusquement, je me jetais au sol avant de faire réagir tous mes instincts et de plaquer l’homme à terre. L’équipe débarqua à ce moment et je le fis un plaisir de passer les menottes aux mains de l’homme. « Sale pourriture ». Le remettant debout par la force, je le conduisis à l’extérieur avant de le forcer à rentrer dans la voiture tandis que les ex otages venaient nous remercier de notre intervention. Mais je n’étais pas fier de moi.

    Le sang coulait sur mes doigts et bizarrement, la vision me fit sourire. J’étais vivant et je m’en étais sortit. De façon pitoyable mais je m’en étais sortit. Attrapant ma veste, essayant d’ignorer la douleur, je sortis de l’hôpital en faisant à peine attention aux infirmière qui s’excitaient, après tout, je n’avais rien de grave et je passais la porte de l’hôpital. Une violente douleur me força à m’immobiliser mais pour le moment, je ne pensais qu’à la revoir. Marchant dans la rue, je finis par retrouver une station de métro avant de me perdre dans la ville, rejoignant notre domicile rapidement. La clef joua dans la serrure alors que je rentrais, guettant un signe de sa présence, son odeur, son sourire.

    -Jenna?

    M’avançant dans le vestibule, j’essuyais ma main sur mon blouson avant de l’enlever, descendant la manche de mon pull afin qu’elle ne voie rien. Inutile de l’inquiéter pour rien. Je la vis soudainement apparaître dans l’angle de la porte et je me figeais. J’avais tellement cru ne pas la revoir, tellement cru ne plus pouvoir la tenir. Jamais je n’aurais cru non plus pouvoir aimer à ce point, même si la peur de la rendre malheureuse me tailladait. J’avais très peu confiance en moi et sur rien, et je ne voulais pas tout briser de mes mains. M’approchant d’elle, je la serrais de mon bras valide, avant de coller mes lèvres à sa peau fine, soufflant sur son épiderme en douceur.

    -Tu m’as manqué.

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Jenna R. Wildmore

Jenna R. Wildmore

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MessageSujet: Re: I want to see you [Jenna]   I want to see you [Jenna] EmptySam 13 Fév - 23:14

    Au lever du soleil, j’étais assise les fesses dans un fauteuil sur la terrasse avec un thé brulant à la main. Une simple couverture me recouvrait les épaules tandis qu’un vent glacial soufflait, mon regard fatigué se porta sur les horizons, les immeubles sombres en face et dont chacun semblait endormi. Ils en avaient de la veine, je n’avais pas pu fermer l’œil de la nuit. Il n’était pas rentré depuis la veille, j’étais plus qu’angoissée pour lui comme à mon habitude. La peur de ne pas le revoir me tenaillait le ventre et c‘était douloureux d‘y songer parce qu'un enfant grandissait en moi. Mon Aeron exerçait toujours ce métier à la fois fascinant mais très dangereux et qui en même temps est un fantasme pour certaines filles. Enfin elles vivraient avec un homme policier ou pompier croyez-moi qu’elles ne verraient plus les choses de la même manière parce qu’on ne sait jamais quand tout peut s’arrêter et si du jour au lendemain une mauvaise nouvelle arrivait. Je me repliais sur moi-même, j’avais très froid et j’avalais quelques gorgées pour me réchauffer un peu. Les yeux au ciel, celui-ci changeait de couleur progressivement le orange et le gris se mêlaient ensemble. Je bougeais très peu, je n’arrivais pas à rester seule dans notre lit sans sa présence. Des fois, il devait partir et à ce moment là je suis endormie à ses côtés et d’autres où il ne revient pas, où je reste seule devant la télévision jusqu’à la fin des programmes et attendant l’aube avec inquiétude. Je commençais mon travail vers onze heures, je devrais sourire à la clientèle en m’étant torturée tant de temps auparavant et servir des cafés ou autre sagement cachant mon stress constant.

    Arrivant dans le local, je commença à nettoyer la machine à café avec insistance. Elle me narguait méchamment même avec ses vieux filtres et toute la crasse qui l’enveloppait. Je ne pouvais plus en boire depuis des semaines, c’est mauvais pour nous les femmes enceintes et pourtant qu’est-ce que j’adorais ça. Il me faudrait encore attendre afin d’en profiter de nouveau. En vérité j’astiquais cet engin de malheur comme une dingue pour m’efforcer de ne pas penser qu’il me manquait cruellement et qu’à chaque départ il creuse un trou profond dans mon cœur. Je serais bien égoïste si j’osais lui demander de tout quitter juste pour que je sois rassurée de l’avoir avec moi. Après tout, il avait déjà été tellement bon le jour où je lui ai annoncé que j’étais enceinte. D’ailleurs à mon plus grand étonnement non, il ne l’avait pas mal pris. Comme d’habitude, il était resté calme et ne montrait rien de ses émotions sauf un sourire qui le trahissait. Cette réaction avait été amplement suffisante, nous avions ensuite emménagés ensemble pour que tout devienne plus facile entre nous. Erreur, ça ne l’était pas particulièrement. Attention, je ne prétend pas être malheureuse depuis, au contraire je prend trop goût à dormir dans ses bras jusqu’à ce que la dure réalité nous sépare et me laisse un gout amère en me retrouvant toute seule dans nos draps au réveil.

    Je n’avais pas été d’humeur bavarde, les collègues n’étaient pas trop insupportables et m’avaient juste laisser m’occuper de ranger la vaisselle et d’essuyer quelques tables. De ce fait, je n’avais pas à adresser la parole à nos habitués et aux nouveaux. Et j’avais ce rendez-vous important dans l’après-midi, encore médical certes. Au fond, je ne savais toujours pas le sexe du bébé. J’aurais préféré le savoir avec lui mais il n’était pas là. Je quittais tout assez rapidement et me dirigea dans le cabinet du généraliste, prise de sang, échographies et conseils traditionnels, suivit de nombreuses questions comme un interrogatoire quasiment étant donné mes antécédents et troubles alimentaires jusqu’à ce qu’on constate que je faisais ce qu’il fallait et que le bout de chou était en pleine forme. Son évolution se faisait à merveille et nous étions tous les deux en pleine santé. Du moins pour moi, je devrais par contre éviter la pression, le stress… Elle était bonne celle-là, mon homme comme je le considère aime les risques. Ce n’est pas ma faute s’il a choisit un métier d’action, je dois l’accepter c’est sa vie et lui il fait bien la sienne avec une simple petite serveuse de bar-restaurant. Bref je ne m'attardais pas non plus en ayant eu toutes les informations.

    Retournant à la maison, je constatais encore avec effroi qu’il n’était toujours pas là. Il ne se reposait pas sur le canapé d’une mission éprouvante, il n’était pas dans notre lit non plus… J’étais vraiment à bout la fatigue nerveuse me gagnait peu à peu. Je sortis un grand pot de glace au chocolat avec des pépites et me posa dans le salon, j’avais envie de craquer. Soudainement un son agréable se fit entendre, j’entendis une clef dans notre serrure, je n’étais pas à proximité mais voulant tellement qu’il revienne vite… je l’avais distingué nettement. De plus il m’appela, rien que d’entendre mon prénom et mon cœur battait de nouveau follement et je m’avançais avec précipitation vers la porte pour aller le retrouver. Je pouvais à présent le serrer dans mes bras, du moins c’est-ce qu’il fit avec le seul qui paraissait avoir de la mobilité en s’approchant lui aussi. Je lui aurais volontiers sauter au cou comme une petite fille mais je voyais bien qu’il avait mal, je n’étais pas aveugle. Son souffle chaud sur ma peau me fit frémir. Je le regardais avec intensité dans ses yeux océan et déposa un baiser sur ses lèvres.

    - Aeron, tu m’a encore fait peur… Tu m’a manqué aussi, tu le sais. Et j’ai une nouvelle à t’annoncer, quoique d’abord je te laisse respirer un peu. C’est bon de te savoir de retour chez nous!


    Nous allions donc à la salle à manger, il ne quittait pas ce pull et le laissait coller à sa peau ne faisant qu’éveiller mes soupçons. Et ne voulant pas le braquer d’office contre moi en posant trop de questions, je laissais couler ce détail. S’il voulait m’en parler il le ferait, ce n’est peut être pas le moment, au pire je verrais bien quand nous irions nous reposer ce dont on a fort besoin. Installée contre lui sur le sofa avec des coussins, je tourna ma tête vers lui et je finis par lui dire avec un sourire.

    - Il faut que tu saches… on va avoir un fils!
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